Huile Sur Bois

Tableau HSP Nature morte aux fruits d'André CLAUDOT (1892-1982)


Tableau HSP Nature morte aux fruits d'André CLAUDOT (1892-1982)
Tableau HSP Nature morte aux fruits d'André CLAUDOT (1892-1982)
Tableau HSP Nature morte aux fruits d'André CLAUDOT (1892-1982)
Tableau HSP Nature morte aux fruits d'André CLAUDOT (1892-1982)
Tableau HSP Nature morte aux fruits d'André CLAUDOT (1892-1982)
Tableau HSP Nature morte aux fruits d'André CLAUDOT (1892-1982)
Tableau HSP Nature morte aux fruits d'André CLAUDOT (1892-1982)

Tableau HSP Nature morte aux fruits d'André CLAUDOT (1892-1982)   Tableau HSP Nature morte aux fruits d'André CLAUDOT (1892-1982)

A travers ma boutique Filigrane Antiquité, j'ai à cour de vous proposer une galerie d'ouvres et d'objets anciens et authentiques (pas de copie, faux ou réédition) à des prix vraiment accessibles. Je soigne particulièrement mes descriptions : vous enchérissez pour ce que vous voyez. T ableau réalisé à l'huile sur panneau de bois représentant une nature morte aux fruits signé à la mine de plomb avec nom reporté au dos de l'ouvre.

Dans la veine des inspirations cubiste de l'artiste, cette ouvre est en bon état de conservation si ce n'est un fêle dans le bois qui déforme légèrement le panneau sur le bord gauche (possible à restaurer) - merci de regarder les photos, contractuelles. Pour information, cette ouvre est issue d'une très belle collection de peintres régionalistes et petits maîtres locaux.

Dimension du panneau : 24 / 45,5 cm. N'hésitez pas à me joindre directement sylvere. Pour toutes questions complémentaires ou l'envoi de photos. Possibilité de voir l'ouvre et de passer la prendre à domicile. (Rapide) Bio de l'artiste. Né le 14 février 1892 à Dijon (Côte-d'Or), mort le 13 juin 1982 à Loeilley (Haute-Saône) ; dessinateur, artiste peintre à Paris, en Chine, à Paris puis à Dijon ; anticlérical, anarchiste, socialiste puis membre du Parti communiste français. Son père, François Claudot est issu d'une famille de luthiers originaire de Mirecourt, l'amenait aux réunions de la Libre pensée et lisait. André Claudot fit des études au lycée Carnot de Dijon qu'il quitta pour entrer en 1905 à l'École des Beaux-Arts de Dijon. En 1909, il s'installa à Paris ou il vécut en travaillant pour une entreprise qui faisait des décors de théâtre à Belleville, mais aussi aux Halles ou sur les quais.

Il connut également la misère. Après l'inondation de Paris en 1910, il vécut même dans la rue avec les clochards. Il se lia durant cette période avec des militants anarchistes et revint en 1912 à Dijon où il milita comme anarchiste. Il fut mobilisé en 1914 et continua à dessiner (clandestinement) pour la presse d'extrême gauche. Il termina la guerre dans les Balkans.

Démobilisé en août 1919, il revint à Dijon où il se maria se maria avec Suzanne Verriest. Une exposition de ses dessins de guerre fut organisée en 1922 à Dijon.

Il disait également avoir donné des carnets de croquis (400 dessins) à un groupe anarchiste de Saint-Étienne (Loire) au sortir de la guerre. En 1920, André Claudot se réinstalla à Paris et exposa dans des Salons parisiens et bourguignons (Salons des indépendants, Salon d'automne, Salon de l'Essor à Dijon), au Salon de l'automobile en 1924 (comme décorateur) et à l'Exposition des Arts décoratifs de Paris en 1925. Il fut également membre du Groupe Clergé (fondé par le peintre Auguste Clergé) d'artistes de Montparnasse. En 1926, son ami le peintre Marcel Bach lui proposa de partager l'espace d'exposition de la galerie.

Au 151 Bd Haussmann où il exposa ses peintures de « la zone » et des Halles. L'une de ses ouvres fut appréciée et achetée par le sculpteur Antoine Bourdelle, ce qui augmenta sa reconnaissance. À cette date, il pouvait également compter sur le soutien de François Pompon qui était comme lui membre de l'association littéraire et artistique bourguignonne l'Essor, au sein de laquelle participait son ami Émile Rondinet ainsi que le futur maire socialiste de la ville, Robert Jardiller. En septembre 1926, fort de l'appréciation de Bourdelle et de l'appui de Pompon, selon son témoignage dans. Il partit pour la Chine, sous l'impulsion de son ami le peintre chinois Lin Fengmian (Lin Fong-mien) et devint pendant un an professeur à l'Institut national des Arts de Pékin où il fut aussi ami avec le peintre Qi Baishi (Tsi-Pai Che).

Il y fut en contact avec des étudiants communistes ou sympathisants, protesta violemment contre le coup d'État de Zhang Zuolin (Tchang-Tso-Lin) qui avait fait exécuter plusieurs de ses étudiants. Officiellement critiquée pour son enseignement (étude du nu, peindre dans la rue, utilisation de la peinture à l'huile), l'école connut des problèmes de financement liés à ces événements, et le contrat de Claudot à Pékin s'interrompit. Après la libération de Pékin par le Kuomintang en 1928, il enseigna donc à l'Institut des Arts de Hangzhou (Hang-Tchéou) fondé notamment par Lin Fengmian qui le fit venir dans la région. Il fut ainsi une figure importante dans la coopération entre les artistes français et chinois, en liaison avec des réseaux révolutionnaires internationaux. Revenu à Paris en 1930, il se réinstalla à La Ruche, puis en 1932, à la Cité des artistes de Montmartre qui venait d'ouvrir.

Ces années furent difficiles, comme en attestent ses cartes de chômeurs en 1932, 1933 et 1934. À son retour de Chine, il continua à exposer dans des Salons parisiens (Salons d'Automne, Salons des indépendants, Salon de la Société des artistes français en 1933, Salon des artistes anciens combattants en 1934) jusqu'à son retour en Bourgogne. André Claudot intégra la franc-maçonnerie et appartint à la loge Travail et vrais amis fidèles. Sous l'impulsion de son ami Émile Rondinet, et avec l'arrivée à la mairie de Robert Jardiller, il revint définitivement à Dijon comme professeur à l'École des Beaux-Arts à la fin de l'hiver ou au début du printemps 1935. Il peignit par la suite des tableaux dénonçant les massacres commis par Franco. En 1954, il créa dans son atelier de la rue Musette où il habitait à Dijon, une association devenue une école de peinture : "l'Atelier". Il exposa dès 1954 avec ses élèves, et ce, à partir des années soixante, dans les salles annexes de la mairie de Dijon. À partir de 1979, veuf après avoir vécu plus de 60 ans avec sa femme Suzanne, souffrant, il décéda le 13 juin 1982. Ses toiles atteignirent des prix à cinq chiffres, 36 000 euros pour une des meilleurs ventes en France. Le prix d'expédition comprend le coût d'acheminement ainsi que le coût des fournitures nécessaires à la protection de l'ouvre. La souscription d'une assurance de livraison.

Demeure l'unique recours existant en cas de perte, vol ou détérioration durant l'expédition. Elle demeure de votre choix et de votre responsabilité.

Pour un achat de l'étranger. En vous remerciant par avance de votre confiance.
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