Huile sur cuivre représentant la Résurrection du Christ sortant de son tombeau en gloire ; au premier plan on distingue les légionnaires romains chargés de la garde du tombeau. Dans le fond on aperçoit les Saintes Femmes venant visiter le tombeau au matin de Pâques. L'Église catholique retient pour leur identité la liste canonique de Marie (épouse de Cléophas), de Marie Salomé (femme de Zébédée) et de Marie-Madeleine.
Huile sur cuivre de la fin XVIe siècle ou tout début XVIIe siècle. Les légionnaires romains sont encore vêtus à la mode de la Renaissance en vigueur sous Henri IV. Le tableau est présenté dans un cadre en bois de Sainte Lucie finement sculpté d'époque Louis XIV. Le cuivre porte au dos le monogramme estampé GK, signature de Georges Kopp.
Il s'agirait d'un peintre Allemand ou Alsacien qui réalisa essentiellement des sujets religieux au tout début du XVIIe siècle. La notice manuscrite au dos de luvre indique que Kopp aurait été élève de Schwarz, mais nous n'avons à ce stade de nos recherches pas pu trouver de plus amples informations.
Le cadre illustre la virtuosité atteinte par certains artistes nancéiens spécialisés dans la sculpture sur bois et qui réalisèrent des crucifix, mais également des boîtes de différentes formes, des cadres, des bougeoirs et toutes sortes dobjets. Le bois utilisé dispose dun grain serré et dune couleur tirant sur le rouge ; il sagit dune variété de merisier provenant de la forêt de Sampigny-en-Barrois, aujourdhui détruite et qui dépendait dun couvent qui a donné son nom au bois. Si César Bagard, puis son fils Toussaint, ont été les chefs de file de cette école nancéienne, il semble aujourdhui incorrect ou abusif de leur attribuer systématiquement la paternité de tous les objets réalisés dans ce bois. Ainsi, dans un document daté de 1751, le moine bénédictin Dom Calmet, Abbé de Senones, note que «de nombreux petits objets sont fabriqués en bois de Sainte-Lucie en Lorraine et sont exportés vers létranger. Ce travail occupe de nombreux ouvriers et de nombreux autres ateliers à Nancy se spécialisèrent dans les crucifix et autres objets en merisier : Charles Chassel, Claude des Indes, Jean-François Lupot, François Manruisse et Jean-Baptiste Vallier, actifs à Nancy à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle sont tous mentionnés comme sculpteurs de bois de Sainte Lucie. Il fallait remplacer tous les objets de dévotion ou accessoires de toilette, tels les crucifix, miroirs et diverses boîtes qui, désormais, ne pouvaient plus être en or ou en argent. Les tabletiers de Nancy exploitèrent la situation à leur avantage pour fabriquer des articles variés en bois de Sainte-Lucie en reprenant le répertoire décoratif des orfèvres. Moins fragile que la laque, le bois de Sainte-Lucie se prête tout particulièrement aux délicates ciselures. Bon état général , quelques usures à la couche picturale et au cuivre dans le coin en bas à droite. Le tableau semble avoir été exposé dans un premier temps suspendu par un clou dont on voit le trou en haut, puis présenté dans ce joli cadre il y a 300 ans soit environ 100 ans après avoir été réalisé par Georges Kopp.Cadre : 21cm x 18,4cm Panneau : 15,5cm x 13cm. The painting is set into a Bagard wood fine scultped frame, Louis XIV period. Frame : 21cm x 18.4cm Panel : 15.5cm x 13cm. Kopp tableau Résurrection du Christ, huile sur cuivre, cadre bois Ste Lucie" est en vente depuis le vendredi 3 décembre 2021. Il est dans la catégorie "Art, antiquités\Art du XIXe et avant\Peintures, émaux".
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