Huile Sur Bois

Flobart échoué à Etaples 1892 EMILE MARTEL Boulogne Berck Tattegrain Chigot


Flobart échoué à Etaples 1892 EMILE MARTEL Boulogne Berck Tattegrain Chigot
Flobart échoué à Etaples 1892 EMILE MARTEL Boulogne Berck Tattegrain Chigot
Flobart échoué à Etaples 1892 EMILE MARTEL Boulogne Berck Tattegrain Chigot
Flobart échoué à Etaples 1892 EMILE MARTEL Boulogne Berck Tattegrain Chigot
Flobart échoué à Etaples 1892 EMILE MARTEL Boulogne Berck Tattegrain Chigot

Flobart échoué à Etaples 1892 EMILE MARTEL Boulogne Berck Tattegrain Chigot    Flobart échoué à Etaples 1892 EMILE MARTEL Boulogne Berck Tattegrain Chigot

"Flobart échoué à Etaples" par Emile Martel, localisé et daté au dos "Etaples 1892". Bateau immatriculé Quartier maritime de Boulogne B1906. Huile sur panneau de bois épais, parfait état, très lumineux, restauré et verni, prêt à être accroché. Taille encadrée : 54cm x 40cmTaille sans cadre : 41cm x 27cm. Envoi sécurisé et assuré gratuit, ou remise en mains propres à Lille ou Paris 11.

Il participe à la première exposition des "Amis des Arts d'Etaples" en 1892 avec Tattegrain. Le musée d'Etaples possède de lui "Paysage en bord de mer", 1899. Autres oeuvres connues :- Ramasseur de coquillages, 1883- Cour de Ferme- Paysage aux Moutons à Wimereux, - Paysage aux Vaches. Enterré au cimetière de l'est à Boulogne, sa tombe est ornée d'un médaillon de bronze par Achille Blot (division 10).

Son fils Emile Martel sera contre-amiral. La colonie artistique d'Étaples (anglais : Étaples art colony), appelée aussi école des peintres d'Étaples , est un regroupement de peintres et de sculpteurs qui se sont installés, entre la fin du xixe siècle, vers 1882, et le début du xxe siècle jusqu'à la Première Guerre mondiale, dans la commune d'Étaples située dans le département du Pas-de-Calais, dans le nord de la France. 1.2Colonie artistique d'Étaples.

Le peintre Charles-François Daubigny, précurseur de l'impressionnisme, choisissait déjà ce lieu pour son inspiration et comme refuge après la chute du Second Empire1. Sont également venus sur le littoral de la Côte d'Opale de nombreux peintres prestigieux Joseph Mallord William Turner, Richard Parkes Bonington, Francia (François Louis Thomas Francia et/ou son fils Alexandre Thomas Francia), Jean-Baptiste Camille Corot, Eugène Delacroix, Jean-Charles Cazin. Puis, quelques années plus tard, Édouard Manet compose en 1873 à Berck Sur la plage, et à partir de 1874, Eugène Boudin séjourne également à Berck2. Le peintre Henri Le Sidaner lance le mouvement en 1882, année où il vient s'installer à Étaples.

Il déclare avoir voulu respirer, faire une cure d'air et de nature, en s'éloignant de Paris où s'affrontent les peintres « académistes » et les impressionnistes2. Il est suivi par de nombreux artistes désireux de quitter les ateliers pour « lutter pied à pied avec la nature »2. Eugène Boudin précurseur de l'art pratiqué à l'extérieur, n'a fait que passer à Étaples mais il résume bien la motivation de tous ces créateurs « Je voudrais déjà être au champ de bataille, courir après les bateaux, suivre les nuages le pinceau à la main, humer le bon air salin des plages et voir la mer monter»2. Il a notamment peint Étaples-La Canche à marée haute , 1890, huile sur toile, 51x743.

L'arrivée de peintres sur la côte, désireux de peindre en extérieur, qui a lieu à partir des années 1880, correspond à une aspiration profonde chez de nombreux artistes. À la même époque, se produit un même mouvement en Bretagne École de Pont-Aven, Paul Gauguin , Émile Bernard...

Globalement, « la colonie des peintres d'Étaples » rassemble des peintres peut-être moins prestigieux que ceux de Bretagne, en revanche elle regroupe des artistes de style très différents3. Une colonie d'artistes s'y forme et s'y maintient jusqu'en 1914, après quoi elle s'est disloquée du fait de la Première Guerre mondiale. Largement internationale, elle a été constituée principalement d'anglophones d'Amérique du Nord, d'Australie et des îles britanniques, mais aussi d'Allemagne et de Scandinavie, ou encore de Russie, Italie, et même Pérou. Alors que certains artistes se sont installés dans la région, d'autres n'y sont restés qu'une saison, ou un temps encore plus court.

Certains venaient de colonies artistiques installées le long des côtes de la Normandie et de la Bretagne, d'autres, tout proches, du Touquet, de Wissant, de Montreuil et de Berck-sur-Mer, ou le long de la Canche, ainsi que de l'arrière-pays, depuis Douai et Arras. L'attrait des artistes étrangers pour la région peut aussi s'expliquer par le fait qu'elle se situe en France à l'époque, Paris est considérée comme étant « la Mecque des Arts ». Dans les milieux artistiques, on estime nécessaire voire indispensable de suivre une formation dans une des académies françaises, dont l'une des plus prisées fut l'Académie Julian3. On a ainsi pu recenser plus de deux cents artistes, présents à Étaples, et/ou les villages proches hameau de Trépied, Cucq, Camiers et dans la naissante Le Touquet-Paris-Plage. Le faible coût de la vie sur place joue un rôle dans cet afflux mais n'est qu'un élément dans le choix effectué2. Les aspects déterminants semblent être la lumière particulière de cette région de bord de mer, la variété des paysages, les populations de pêcheurs avec leurs costumes, leurs coutumes, leurs traditions, susceptibles de poser pour un coût modique, payés « 40 centimes par jour », autant de sujets potentiels marqués par la variété, l'originalité, un cachet et un style particulier3. En 1878, la nouvelle ligne de chemin de fer Paris-Boulogne amène à Étaples Eugène Chigot, peintre officiel du ministère de la Marine et co-fondateur du Salon d'automne, qui amène dans son sillage nombre de peintres sensibles aux thèses "naturalistes". Ludovic-Napoléon Lepic, Alexandre Nozal, Francis Tattegrain, Eugène Trigoulet peuvent être vus à Berck, où ils sont parfois arrivés pour raison de problème de santé pour eux-mêmes ou pour un proche, mais ils y restent pour essentiellement la lumière, ainsi que les immenses paysages côtiers et la vie quotidienne des marins2.

Le mouvement fut particulièrement représenté par ces peintres lors du Salon de 1888 à Paris, plusieurs de leurs uvres y furent exposées. L'exposition universelle de 1893 à Chicago inaugure un pavillon des artistes de dimension internationale, de nombreux peintres français y furent invités, notamment par le biais de créateurs américains installés dans cette région : cette manifestation, très médiatisée, assure le rayonnement de la colonie. En mars 1900, la galerie Georges Petit inaugure à Paris la première exposition de la « Société nouvelle des peintres et sculpteurs » comprenant un certain nombre d'artistes installés dans cette ville4. On ne peut les regrouper en tant que postimpressionnistes, car ces artistes ne présentent pas, en fin de compte, d'uniformité de style, mais ils avaient plusieurs intérêts communs : culturels, recherche de la lumière, du calme, et il y eut aussi un effet de mode. En février 1911, Édouard Lévêque, peintre et personnalité du Touquet-Paris-Plage, invente l'appellation « Côte d'Opale » pour désigner ce littoral si particulier avec ses couleurs variées et changeantes.

La présence de ces artistes, qui en donnent une image magnifiée, représente un formidable outil de promotion pour la région. Ils sont également source du développement de la vie culturelle et artistique locale. A l'initiative de Chigot et de Le Sidaner, des salons et des expositions sont organisées à Étaples à partir de 1887 puis au Touquet (1896 et années suivantes)2. Dans cette dernière ville, une riche clientèle bourgeoise a les moyens d'acquérir des toiles, ce qui constitue une motivation supplémentaire3.

Les communes proches bénéficient ainsi également du mouvement créé. En 1914, au salon de la société artistique de Picardie, 89 artistes exposent 223 tableaux, soit un facteur de notoriété représentatif du mouvement3. Probablement en liaison avec cette colonie artistique, Montreuil accueille en 1907 différents artistes dont des noms aussi prestigieux que Georges Braque et André Derain2.

La ville d'Étaples profite en premier lieu de cet engouement pour le littoral l'animation y est assurée avec les artistes à l'affût des scènes de la vie quotidienne locale, comme les jours de marché, et l'hôtel Ioos, propriété de Francois Antoine Ioos et de son épouse, Marie Anna Guiot, situé au 15 Grand-Place (aujourd'hui, place du Général-de-Gaulle), point de ralliement de tous ces créateurs, confirmés ou cherchant gloire3, devient une sorte de musée et de lieu d'exposition permanente, aux murs couverts de toiles. En outre, les peintres y nouent des liens très forts, qu'ils garderont souvent toute leur vie2. La première guerre mondiale va brusquement interrompre ce joyeux mouvement, les peintres regagnant tous leurs pays respectifs suite à son déclenchement2. Alors que la plupart des peintres ont quitté la ville en 1914, pour s'engager dans l'armée, l'activité artistique, de qualité variable, a été poursuivie pendant la guerre par des bénévoles et les artistes mobilisés sur le front tout proche la ville fut d'ailleurs bombardée en mai 1918.

Avec le retour de la paix, certains anciens résidents sont rentrés chez eux, et la persistance d'une petite colonie a attiré quelques visiteurs, mais peu de travaux innovants y sont apparus. L'absence de musée consacré à ce mouvement a conduit à une très grande dispersion des uvres à travers le monde, des États-Unis à l'Australie3.

Un musée était en cours de construction à Étaples, consacré à cette école5. Mais en 2016, le département du Pas-de-Calais, sous la présidence de Michel Dagbert, décide d'enterrer le projet. Les travaux sont alors annulés au dernier moment, et l'importante collection constituée de 120 uvres est dispersée ou prêtée à d'autres musées6. Néanmoins, les musées locaux (Étaples, Le Touquet, Berck) sont à même de présenter quelques-unes des réalisations3. Le musée de la marine d'Étaples et l'association « Les Amis du Musée de la marine d'Étaples » (AMME) s'attachent à faire revivre ce passé. Frits Thaulow (norvégien) Camiers en 1892, huile sur toile. L'école de Berck est un foyer français de création artistique regroupant des peintres et de sculpteurs, situé dans la ville de Berck (Pas-de-Calais), de 1877 au début de la Première Guerre mondiale avec un prolongement réduit pendant l'entre-deux-guerres. Cette « école » est une colonie d'artistes initiée par le peintre Ludovic-Napoléon Lepic. Elle appartient à un mouvement plus large, appelé « école des peintres de la Côte d'Opale », qui regroupe d'autres colonies d'artistes, comme la colonie artistique d'Étaples et l'école de Wissant. L'École de Berck voit le jour en 1877 sous l'impulsion de Ludovic-Napoléon Lepic et, dans la continuité, de Jan Lavezzari. Cette petite ville de la côte d'opale, avec sa marine d'échouage, a vu, dès 1860, l'arrivée de peintres, comme Eugène Lavieille, Auguste Renoir, Alfred Sisley et Jules Le Cur, puis début 1870, de Louis Latouche. Édouard Manet y séjourne en juillet 1873, et cette même année, Eugène Boudin mentionne Berck dans une lettre envoyée à son frère, il y réalise un nombre importants d'études et d'uvres jusqu'en 1894. Entre 1861, date de la construction de l'hôpital maritime qui joue aussi un rôle dans la venue d'artistes peintres, et 1881, la population locale passe de 2 703 à 4 590 habitants. Sa flotte de pêche d'échouage, avec les flobarts, la plus importante en France, ne peut plus rivaliser avec l'arrivée de la motorisation, elle demeure, néanmoins, une source d'inspiration pour les artistes, Francis Tattegrain est un des peintres majeurs de ce Berck de pécheurs. Puis les trois dernières décennies du xixe siècle voient l'émergence du Berck balnéaire, source d'inspiration des peintres, et médical, avec, après l'agrandissement de l'hôpital maritime, la construction d'établissements de santé. Lattractivité mondaine du Berck des années 1880 à 1910 explique la venue de peintres comme Charles Viditz, artiste à Barbizon, Léonie-Marie Hécart qui peint Le Départ pour la pêche à Berck-sur-Mer en 1902, Emmanuel Lansyer, Eugène Boudin, Charles Roussel. Jules-Edmond Tassart de Compiègne et Henri Chapuis (Plage de Berck , 1881) y deviennent même propriétaires. Les espaces dunaires et la baie d'Authie sont des sujets, souvent repris dans la peinture berckoise, qu'affectionnent Émile Lavezzari, Jules Breton, Emmanuel Lansyer, Lepic, Tattegrain et Charles Roussel. Le peintre boulonnais Hubert Eugène Bénard dispose une de ses carcasses de bateaux sur la plage de Berck que l'on retrouve dans les compositions dÉmile Lavezzari, de Jan Lavezzari, de Francis Tattegrain et, plus tard, chez Louis Montaigu. En 1891, Tattegrain, et son amie la baronne James de Rotschild, sont les acteurs principaux, avec des notables locaux, à la création d'un asile maritime destiné à recueillir les vieux marins et matelotes dépourvus de soutien familial. Il en est le président du conseil dadministration, et cela va jouer un rôle dans lactivité artistique à Berck.

En effet, Tattegrain envoie au salon des artistes français de 1894, le tableau Les quêteuses de l'asile des vieux matelots , toile acquise par le musée de Calais et détruite en 1940, puis, les portraits des pensionnaires peints par Francis Tattegrain sont présentés lors de lexposition universelle de 1900 et y obtiennent une médaille dor. Des peintres comme Jean Laronze, Alexandre Nozal, Albert Besnard, Fernand Quignon et Marius Chambon, qui fonde en 1933, La Société berckoise d'encouragement aux arts , font soigner leurs enfants par le docteur François Calot à l'hôpital maritime de Berck.

En 1893, Marie Cazin réalise Le Monument aux docteurs Cazin et Perrochaud. Un autre artiste, reconnu comme représentant majeur et prolifique de l'École de Berck, est Eugène Trigoulet, arrivé à Berck en 1898.

En 1909, Jan Lavezzari achève la décoration de lhôtel de ville. La mort d'Eugène Trigoulet et le début de la Première Guerre mondiale marquent la fin de l'École de Berck même si, des artistes comme Roussel, Lavezzari, Chambon et Montaigu continuent après cette guerre, mais d'une manière plus réduite jusqu'à la Seconde Guerre mondiale1. Des uvres de ces artistes sont visibles au Musée de Berck. L'item "Flobart échoué à Etaples 1892 EMILE MARTEL Boulogne Berck Tattegrain Chigot" est en vente depuis le vendredi 28 mai 2021.

Il est dans la catégorie "Art, antiquités\Art du XIXe et avant\Peintures, émaux". Le vendeur est "prestigeartgallery" et est localisé à/en LILLE.

Cet article peut être livré partout dans le monde.

  1. Type: Huile
  2. Période: 1892
  3. Courant artistique: École française
  4. Genre: Réalisme
  5. Caractéristiques: Encadré
  6. Thème: Paysage marin, Bateau


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